Igreja do Bonfim
Eglise de Bonfim
E Mercado Modelo
Et Mercado Modelo (marché modèle)
Ladeira do Pelourinho
Descente du Pelourinho
E Baixa dos Sapateiros
Et Baixa des Sapateiros (ville basse des cordonniers)
Falar na Cidade Alta
Parler dans la Ville Haute
Eu me lembrei do Terreiro
Je me souviens du Terreiro
Igreja de São Francisco
Eglise de Saint François
E Praça da Sé
Et Praça da Sé (place du Siège)
Aonde ficam as baianas
Où se tiennent les Bahianaises
Vendendo acarajé
Vendant les acarajé (beignets bahianais)
Por falar em Itapuã
Pour parler de Itapuã
Lagoa do Abaeté
Lagune de Abaeté
Essa é minha cidade
C’est ma ville
Venha quando tu quiser
Viens quand tu veux
Camarada
Camarade
(Toque : Angola)
NOTES :
Ladainha (chant qui introduit la roda de capoeira angola) du domaine public, qui parle des hauts lieux de la ville de Salvador de Bahia.
Igreja do Senhor do Bonfim : église de Notre Seigneur de la Bonne Fin. Eglise catholique située sur la colline sacrée (Sagrada Colina) sur la péninsule d’Itapagipe, à Salvador au Brésil. C’est là que sont distribuées les célèbres fitas do Bonfim (rubans). Pour le peuple bahianais, c’est le centre principal de la foi catholique. Elle a été construite entre 1745 et 1772. Plus tard, les adeptes du candomblé associèrent le Seigneur de Bonfim à Oxalá. L’église est aujourd’hui le symbole du syncrétisme religieux de Bahia.
Le lavage de l’Église commença en 1773, quand les membres de la « fraternité des dévots laics » obligèrent les esclaves à laver l’Église en guise de préparatifs pour la fête du Seigneur de Bonfim, le deuxième dimanche de janvier, après le jour des Rois (Dia de Reis). L’archidiocèse de Salvador, ensuite, interdit le lavage dans la partie intérieure du temple et déplaça le rituel vers l’escalier et le parvis. Pendant le lavage traditionnel, les portes de l’Église restent fermées – les bahianaises aspergent les marches et le parvis d’eau, au son des instruments et des cantiques africains. (Source : Wikipedia).
Mercado Modelo : ancien marché aux esclaves, transformé en centre commercial. J’en parle un peu plus dans l’article consacré à la chanson du même nom.
Ladeira do Pelourinho : « descente » du Pelourinho, quartier historique du centre de Salvador de Bahia, perché sur un promontoire et classé au Patrimoine culturel mondial de l’Unesco. Pour en savoir un peu plus sur le quartier aujourd’hui, il y a un joli article avec plein de photos sur le blog de voyage Mosaïques.
Baixa dos Sapateiros : située dans le centre historique de Salvador, sous le nom officiel de « Avenida J. J. Seabra », la Baixa dos Sapateiros ou anciennement « Baixinha » est un quartier du centre historique de Salvador, connu grâce à la chanson du compositeur Ari Barroso. Il était riche en commerces et en salles de cinéma. (Source : Salvador Cultura Todo Dia)
Terreiro : terme généralement utilisé pour désigner les lieux de culte du Candomblé.
Igreja de São Francisco : un des plus beaux exemples du baroque brésilien, église connue pour sa richesse architecturale, notamment dans la décoration de son intérieur tout en or.
Praça da Sé : place publique du centre historique de Salvador.
Acarajé : beignets bahianais à base de pâte de haricots et cuits dans l’huile de palme. L’acarajé est la nourriture rituelle de l’orixa (ou orisha) Oya. En yoruba, il est appelé àkàrà je, àkàrà signifiant « boule de feu », et je, « manger ». Au Brésil, les deux mots ont été réunis en un seul, acarajé, autrement dit « manger une boule de feu », ce qui a lien avec le mode de préparation de ce plat. Le terme akra se retrouve en wolof et en créole pour désigner plus largement les beignets à base de farine de haricot. (Source : Wikipedia)
Itapuã : quartier de Salvador avec de multiples plages et un phare, très fréquenté par les touristes.
Lagoa do Abaeté : lagune située dans le quartier d’Itapuã, un des symboles de la ville de Salvador.
Interprétation de Mestre Paulo Dos Anjos :
(Album de Mestre Paulo Dos Anjos disponible sur YouTube)
Interprétation de Mestre Gato Preto :
Interprétation avec atabaque de Thiago Zanin :