Ê me leva na Bahia
Eh emmène-moi à Bahia
Ê leva na Bahia
Eh emmène à Bahia
(Coro)
(2x)
Vou conhecer,
Je vais connaître
a Fazenda Estiva
Fazenda Estiva
na terra de Jacobina
dans la région de Jacobina
Meu mestre veio de lá
Mon maître est venu de là
Olha eu vou na Bahia
Regarde je vais à Bahia
(Coro)
Coco mironga
Noix de coco (mystérieuse)
Na Bahia chama dendê
A Bahia ça s’appelle dendê
Dá o tempero ao/do carurú
Ca épice le Caruru
E também ao vatapá
Et aussi le vatapá
Olha eu vou na Bahia
Regarde je vais à Bahia
(Coro)
A casa de pedra
A la maison en pierre
Que foi cativeiro de escravo
Où les esclaves étaient tenus captifs
Onde o navio negreiro
Quand le navire négrier
Chegava na beira do mar
Est arrivé au bord de la mer
Olha eu vou na Bahia
Regarde je vais à Bahia
(Coro)
Lá tem macumba
Là il y a de la macumba
No pé de iroko velho
Au pied du vieil (arbre) iroko
Na casa de Pai Xangô
A la maison de Pai Xangô
Ô Axé Opô Afonjá
Olha eu vou na Bahia
Regarde je vais à Bahia
(Coro)
Minha Bahia
Ma Bahia
Berço da cultura brasileira
Berceau de la culture brésilienne
É terra do Mestre Bimba
Elle est la terre de Mestre Bimba
E também da capoeira
Et aussi de la capoeira
Olha eu vou na Bahia
Regarde je vais à Bahia
(Coro)
Toque : Benguela
NOTES :
C’est une chanson contemporaine d’Abada Capoeira, qu’on trouve dans leur album ci-dessous.
Fazenda Estiva et Jacobina sont dans la région de Bahia au Brésil, c’est de là que vient Mestre Camisa, le fondateur d’Abada Capoeira :
Mironga vient du quimbundo milonga, pluriel Mulonga, mystère, secret. Mais ça peut aussi signifier combattre, désaccord. Mot largement utilisé dans les cultes Bantous (groupe ethno-linguistique situé principalement en Afrique sub-saharienne qui comprend environ 400 différents sous-groupes ethniques), en particulier Umbanda, mirongueiro signifie sorcier.
Dendê est l’huile de palme, produit très important de l’économie de Bahia ; mais en capoeira ce mot est très utilisé au sens figuré d’énergie.
Le Carurú est un plat typique de Bahia, comprenant des gombos, du gingembre, de l’huile de palme, des crevettes séchées salées, des noix de cajou et d’arachide, tous battus dans un mélangeur avec assaisonnement.
Le Vatapá est un autre plat typique de Bahia, qui mélange crevettes séchées, poisson, lait de coco, huile de palme, noix de cajou à une pâte à base de pain ramolli ou de farine de manioc.
Macumba fait référence aujourd’hui autant à un instrument de percussion qu’à des cultes et pratiques « magiques » d’origine africaine, que ce soit de la magie « noire » (quimbanda) ou « blanche » (umbanda). Selon Wikipedia, aujourd’hui au Brésil et particulièrement dans l’État de Rio, il s’applique à toutes les formes de religions afro-brésiliennes. Il peut signifier l’acte de sacrifier aux dieux (« faire une macumba » ou « faire un travail de macumba »), le lieu du culte (« aller à une macumba »), les rites qui s’y célèbrent, ou le culte lui-même.
Pai Xangô est un dieu / orisha très vénéré dans les religions afro-brésiliennes ; Dieu du Tonnerre, de la Foudre et de la Justice (associé à Saint-Jérôme dans l’Eglise Catholique).
Axé Opô Afonjá ou Ilê Axé Opô Afonjá est un terreiro (maison religieuse) de Candomblé à Salvador, Bahia.
La même version – A partir de 21’42 » :
(Source de certaines traductions : DicionarioInformal)
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