Fui lá na Bahia
Je suis allé à Bahia
Buscar coco de dendê
Chercher des noix de palmier
(Coro)
Fui lá na Bahia
Buscar coco de dendê
Você é bom capoeira
Vous « êtes »/faites de la bonne capoeira
Joga ahí que eu quero ver
Jouez ici, je veux voir
(Coro)
Você é bom capoeira
Joga ahí que eu quero ver
Ô no terreiro de Ioió
Ô dans la cour de Ioió
No terreiro de Iaiá
Dans la cour de Iaiá
(Coro)
Ô no terreiro de Ioió
No terreiro de Iaiá
Capoeira começa a anoitecer
La capoeira commence à la tombée de la nuit
Vai ate o sol raiar
Continue jusqu’au lever du soleil
(Coro)
Capoeira começa a anoitecer
Vai ate o sol raiar
(Toque : Angola)
NOTES :
Chanson dont les auteurs ne sont pas cités, mais assez probablement issus du groupe de Capoeira Batuque à Los Angeles. C’est probablement Dana Maman / Professora Minha Velha qui chante… (mais ce n’est que ma supposition personnelle issue de recherches sur Internet :))
Coco de dendê ou Dendezeiro : le palmier donnant l’huile de palme est un élément très important de l’économie, de la gastronomie (les fameux acarajé) et des traditions religieuses de Bahia. Voir aussi sur la page « Pra jogar aquí tem que ter dendê ».
Les mots «Iaiá » et « Ioió » sont des transformations de « senhor/señor » et «senhora/señora » ; ils désignent autant les propriétaires des esclaves que des personnes respectées, tout simplement (l’équivalent de madame/monsieur).
« Terreiro » fait généralement référence aux terreiros de Candomblé, qui sont les lieux de culte du candomblé. En même temps qu’un lieu de culte, c’est un groupement social au travers duquel se transmettent les traditions africaines, notamment à Salvador de Bahia, où un projet de cartographie a recensé plus de 1100 terreiros.
Un terreiro de candomblé a à sa tête une mãe de santo, une prêtresse appelée également iyalorixá, et chargée notamment d’administrer le terreiro et de consulter les orishas. Les noix de palmier jouent un rôle dans cette consultation. (Source : Wikipedia)
(Source image à la une : Comida.ig.com.br)