Venha ver angola
Venez voir l’angola
Oi venha ver angola
Salut venez voir l’angola
Venha ver angola (Coro)
Venez voir l’angola
Angola ê angola ê
Angola ê angola ê
Venha ver angola (Coro)
Venez voir l’angola
Aí para ver
Là pour voir
Venha ver angola (Coro)
Venez voir l’angola
Angola do seu Traíra
L’angola de Traira
De Caiçara e Aberrê
De Caiçara et de Aberrê
Angola de Canjiquinha
L’angola de Canjiquinha
E angola de Mugungê / Mucugê
Et l’angola de Mugungê
Venha ver angola
Venez voir l’angola
Oi venha ver angola
Salut venez voir l’angola
Venha ver angola (Coro)
Venez voir l’angola
Angola ê angola ê
Angola ê angola ê
Venha ver angola (Coro)
Venez voir l’angola
Aí para ver
Là pour voir
Venha ver angola (Coro)
Venez voir l’angola
Angola é para mim
L’angola est pour moi
Angola é pra você
L’angola est pour toi
Angola é pra todo mundo
L’angola est pour tout le monde
Que tem amor para aprender
Qui aime apprendre
Venha ver angola
Venez voir l’angola
Oi venha ver angola
Salut venez voir l’angola
Venha ver angola (Coro)
Venez voir l’angola
Angola ê angola ê
Angola ê angola ê
Venha ver angola (Coro)
Venez voir l’angola
Aí para ver
Là pour voir
Venha ver angola (Coro)
Venez voir l’angola
Minha mâe chama Maria
Ma mère s’appelle Maria
E lavadeira de Maré
Elle est lavandière de Maré
De no meio de tanta Maria
Au milieu de tant de Maria
Ê mamãe não sei quem é
Ma mère je ne sais pas qui c’est
(Toque : Angola)
NOTES :
Chanson de Mestre Camaleão (Escola de Capoeira Filhos do Angola), issue de son album Vai na Paz de Deus.
Mestre Traíra (1916-1990) a fréquenté l’école de Mestre Waldemar. On le voit dans le court film documentaire « Vadiação » sur la capoeira filmé en 1954 par Alexandre Robatto Filho. L’écrivain Jorge Amado, qui a fréquenté les mêmes lieux, le décrit ainsi : « Traíra, un cabloco sec qui parle peu, tout en muscles, grand maître de capoeira. Le voir jouer est un véritable plaisir esthétique. Tel un danseur, seul Pastinha pourrait rivaliser avec lui sur la beauté des mouvements, l’agilité, la rigidité des coups. Quand Traíra ne se trouve pas à l’Ecole de Waldemar, il est ici à coté, à l’école de Sete Molas, située également dans le quartier de Liberdade ».
On peut l’écouter à travers son disque « Capoeira da Bahia« . Le mot « traíra » signifie trahison.
Mestre Caiçara (1923-1997), élève de Mestre Aberrê et de Mestre Waldemar, grande figure de la capoeira à São Salvador, connu pour sa personnalité truculente, grand bagarreur (il avait 27 cicatrices) et qui semble avoir suscité de nombreuses polémiques. Il était abatteur de bétail dans sa jeunesse. Son surnom lui vient peut-être de là : « Caçar » signifiant « chasser » en portugais. On peut retrouver son album ici.
Mestre Aberrê (circa 1895-1945) était le maître de Mestre Caiçara et de Mestre Canjiquinha. Selon Pedro Rodolpho Jungers Abib, auteur du livre « Mestres e capoeiristas famosos da Bahia« , il a été également élève de Mestre Pastinha.
Mestre Canjiquinha (1925-1994), élève de Mestre Aberrê. Il devrait son surnom à un ami qui l’a ainsi nommé d’après le nom d’une chanson de samba, « Canjiquinha Quente », chantée par Carmen Miranda et qui était la seule chanson qu’il savait chanter à l’époque. Il a créé entre autres le style de jeu Samango (et le toque de berimbau du même nom), un jeu de capoeira assez proche de la boxe française. Il a enregistré un album avec Mestre Waldemar.
Quant à Mugungê ou Mucugê, (par ailleurs municipalité de l’état de Bahia) je ne trouve pas de référence à lui sur Internet… à part dans une autre chanson, « Se Eu Pudesse Eu Voltava No Tempo Iaiá« , attribuée à Esquilo / Groupe Abada.
Mestre Camaleão, chanson seule :
Mestre Camaleão, chanson dans l’album complet (à partir de 2 mn 35 s) :
(Sources : Capoeira-Infos.org, GRHED, Capoieranews.com.br, Mestres e capoeiras famosos da Bahia)